Les bolides sont de retour ce week-end dans la zone industrielle de Boeuferrant, à Monthey. Ils sont une centaine à participer à la seule manche helvétique du championnat franco-suisse de trial 4x4.
Après deux années d'absence dues à la crise sanitaire, l'épreuve a repris sa place dans le calendrier. Et les concurrents sont bien présents. Leur but est toujours le même : venir à bout de tracés souvent très pentus, mais toujours très accidentés et agrémentés par des obstacles. Dans ce sport automobile, la vitesse n'entre pas en ligne de compte. C'est bien l'habileté des pilotes qui fait foi, pour se faufiler entre les portes sans écoper de points de pénalité.
Grand habitué de ce rendez-vous montheysan, Bertrand Rouiller a attrapé le virus du trial il y a près de 30 ans à Leysin. Depuis, le Martignerain n'a jamais cessé de s'aligner sur des compétitions, tout en construisant et en développant lui-même ses voitures de A à Z. S'il n'a jamais compté les heures qu'il consacre à sa passion, le Valaisan est heureux de mettre en avant le fait que ce sport n'implique pas des budgets très élevés. "Sur une voiture comme la mienne, sans compter les pièces qu'on a récupérées, on ne dépasse pas les 3'000 francs", assure-t-il.
Mais si la pratique de ce sport reste abordable sur le plan financier, les adeptes ne sont pas si nombreux. Par conséquent, sur les trials, tout le monde se connaît. L'ambiance y est conviviale, voire familiale. Autant d'éléments qui ont activement participé à transmettre le virus à Bertrand Rouiller. Il nous en a parlé samedi dans la rubrique "découverte" de "La Tablée des Sports".