La SSR, et la production de Temps Présents, saisissent la Cour Européenne des Droits de l’Homme.
Ils sont insatisfaits du jugement rendu par le Tribunal fédéral sur le reportage que l’émission avait consacré aux dysfonctionnements du système suisse du contrôle des vins, révélés par l’affaire Giroud. La SSR estime que cette décision soulève des questions importantes qui relèvent de la liberté des médias.
Contacté par l’ATS, Dominique Giroud, par l’entremise de son porte-parole Marc Comina, considère que cette annonce est une bonne nouvelle. La SSR dirait ainsi aux téléspectateurs « ce qu’elle leur cache depuis six mois, à savoir que Temps présent a été très sèchement condamnée par son autorité de surveillance, puis le Tribunal fédéral, pour avoir violé la déontologie et salit intentionnellement la réputation ».