Jean-Marie Cleusix, le chef du service de l'enseignement du Valais, a été taxé d’office deux fois au moins depuis 2008. Une information du Matin Dimanche, qui relaie un élément du rapport de la Commission de Gestion du Grand Conseil. Cette dernière s’est penchée sur le fonctionnement de l’Etat dans le cadre de l’affaire Cleusix. La taxation d’office est en général une sorte de sanction suprême pour ceux qui ne respectent pas les délais en matière de déclaration d’impôts. La Commission de gestion du Grand Conseil écrit par ailleurs qu’elle entend laisser l'autorité compétente gérer le cas, mais qu’elle considère toutefois qu'"un haut fonctionnaire de l'Etat se doit d'être à jour avec ses obligations fiscales". Toujours dans les colonnes de l’hebdomadaire romand, le Conseil d'Etat annonce que des analyses sont en cours et que des décisions seront prises d’ici trois semaines.