Le canton de Vaud doit s’armer de patience : la France n'a toujours pas payé les 100 millions de francs qu'elle lui doit au titre de la rétrocession des impôts perçus auprès des frontaliers. La somme correspond à un taux de 4,5% de la masse salariale brute versée aux frontaliers. Deux tiers vont aux communes, qui sont ainsi les premières touchées pour établir leur budget 2016, et un tiers à l'Etat. Paris avait jusqu'au 30 juin pour s'exécuter. Le conseiller d'Etat vaudois Pascal Broulis est intervenu vendredi dernier auprès de la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf au sujet de ce retard.