En 2012, les terrains de l’un d’eux ont été inondés par une remontée de la nappe phréatique. Cet été, le Tribunal Fédéral a condamné l’Etat du Valais à le dédommager en tant que propriétaire du Rhône. Documents à l'appui, Albert Pitteloud et Blaise Melly assurent que c’est l’une des entreprises en charge de travaux dans le lit du fleuve qui est responsable des dégâts. Le canton l’aurait pourtant mise hors de cause. Selon les deux politiciens, ces dysfonctionnements au sein de l’Etat pourraient retomber sur les contribuables valaisans. Ils perdraient ainsi plusieurs millions de francs.
Tony Arborino, chef de l'Office valaisan de la construction du Rhône, conteste la version des faits présentée aujourd’hui à la presse. Selon lui, le Tribunal fédéral dans son arrêt du 28 juin dernier ne ferme pas la porte à l'une ou l'autre responsabilité. L'Etat du Valais a adapté sa stratégie et ouvert une action en justice contre les deux entreprises.