La sècheresse hivernale qui frappe la région n’est pas inquiétante. On fait le point sur la situation avec Philippe Hohl, responsable « eau » du Canton de Vaud, et Christine Genolet-Leubin, cheffe du service valaisan de l’environnement (SEN).
Grâce à des précipitations moyennes en hausse, le déficit en eau a pu être partiellement couvert en mars. Depuis une année notre région, tant du côté vaudois que sur le pendant valaisan, a fait face à plusieurs sècheresses, avec des épisodes sévères comme à l’été dernier et au début de cette année. Le débit de la Grande-Eau à Aigle a même atteint son plus faible volume depuis le début des relevés en 1935. En février, il n’a plu que 7 millimètres contre plus de 75 habituellement. Une situation extraordinaire qui n’effraie pas Philippe Hohl, responsable de l’eau à la direction générale de l’environnement de l’Etat de Vaud.
Philippe Hohl et son service ont identifié un déficit hydrique. En voici les raisons. On retrouve le responsable de l’eau à la DGE de l’Etat de Vaud.
Si les précipitations du mois de mars ont permis de combler un minimum le manque d’eau accumulé à la suite des différentes sécheresses, le niveau de certains cours d’eau de la région a atteint des limites historiques en ce début d’année. Les explications de Philippe Hohl.
Philippe Hohl rappelle que la rivière qui se jette dans le Rhône à Aigle est utilisée dans la culture maraichère. Il faut donc surveiller le débit de la Grande-Eau, surtout en été. Mais cela n’entame pas sa confiance pour autant au moment d’aborder la question de la saison chaude.
Lors des directs de la rédaction du jeudi 6 avril, nous sommes revenus sur la situation, mais côté valaisan cette fois-ci.
Ecoutez l’interview, en deux parties, de Christine Genolet-Leubin, cheffe du Service valaisan de l’Environnement (SEN).
1ère Partie
2ème Partie