Le saut d’obstacles faisait son grand retour ce week-end sur la Place des Glariers, à Aigle. Durant trois jours, une centaine de cavaliers ont participé au concours organisé par la Société Hippique d'Aigle et Environ dans la cité chablaisienne.
L’occasion, pour les plus jeunes, d’emmagasiner de l’expérience et de parfaire leurs gammes. Dans cette discipline phare des sports équestres, l’apprentissage prend du temps. Il faut aussi nouer une relation de confiance avec sa monture.
Mais comment tout commence dans le saut d’obstacles ? La réponse de Sacha Solari, entraîneur et propriétaire de l’écurie des Chauderets, à Illarsaz.
Le processus semble donc assez simple, du moins pour les cavaliers et les cavalières. Car pour les chevaux aussi, le saut d'obstacles implique un apprentissage. Leurs caractéristiques et leur génétique entrent également en ligne de compte afin d'effectuer une sélection. Reste alors à nouer un lien entre les protagonistes et oser s'élancer. Ce qui n'est pas une mince affaire. La jeune cavalière de Morgins, Emma Fellay, revient sur cette étape très particulière.
Pour évoluer et progresser dans cette discipline, le principe est assez simple: les obstacles sont placés de plus en plus haut. L'aspect relationnel entre le cavalier et sa monture prend donc toute son importance. Seulement, un lien fort peut parfois prendre du temps à s'établir. Dans le cas d'Emma Fellay, la jeune Chablaisienne a eu de la chance.
Comme tous les autres sports, le saut d'obstacles implique du travail et certaines prédispositions pour franchir les échelons et atteindre un bon niveau. Mais il ne s'agit pas des seuls facteurs qui entrent en ligne de compte. Dans cette discipline, l'aspect financier n'est pas négligeable. Sacha Solari ne le nie pas.
Ce week-end, quelque 150 cavaliers ont participé au Concours Hippique d'Aigle. Mais tous ne se sont pas alignés sur les épreuves de saut d'obstacles. Dimanche, l'attelage, une discipline moins connue, a été mis à l'honneur par les organisateurs de la SHAE.
