La 77e édition des Trophées du Muveran n'a pas pu aller jusqu'à son terme pour bien des équipes. La course a été neutralisée samedi à mi-parcours, en raison de conditions météorologies trop extrêmes.
La météo mène la vie dure aux organisateurs des Trophées du Muveran, course de ski alpinisme qui se dispute sur les hauts de Bex. Alors que la 76e édition avait été annulée faute de neige, la 77e de cette année n'a pas pu aller jusqu'à son terme pour la majorité des concurrents. La faute à des conditions météorologiques trop extrêmes ce samedi. Vent, pluie, brouillard... Les organisateurs ont dû se résoudre à neutraliser la course à mi-parcours, priant les athlètes toujours en course de retourner en direction de la ligne de départ.
"Plusieurs personnes ont demandé une assistance sur le tracé, car elles avaient beaucoup trop froid. Pour nous occuper d'elles, nous avons prié les autres concurrents de faire demi-tour, afin de ne pas avoir à nous occuper de trop de personnes en même temps", explique le président du comité d'organisation Yannick Schmalz. "Il fallait être raisonnable, si nous avions laissé franchir le col du Pacheu, il y aurait pu y avoir des catastrophes. Je rappelle qu'il y avait 656 personnes au départ!"
Un classement un peu spécial
Yannick Schmalz de rassurer tout de même : rien de grave ne s'est produit. Aurait-il cependant fallu annuler le départ ? Non, selon l'organisation. "Nous avions étudié toutes les possibilités, nous étions prêts à gérer n'importe quelle situation."
Si certains coureurs ont pu franchir la ligne d'arrivée, aucun classement officiel n'a été établi, puisqu'il est impossible de dire si toutes les équipes qui ont dû rebrousser chemin avaient effectué exactement le même parcours. "Nous avons fait le choix de faire une liste de résultats qui est unique par parcours et par ordre alphabétique, et non pas par temps", indique Yannick Schmalz. Les Trophées devaient également faire office de Championnats suisses par équipe de deux. Là aussi, aucun classement n'a pu être réalisé.
Le comité d'organisation espère désormais que la météo le laissera - enfin - tranquille à l'avenir.
L'interview de Yannick Schmalz
Thierry Nicolet
